Environnement et gestion des déchets miniers
En effet, les activités minières produisent d'énormes quantités de déchets, appelés « tailings » ou résidus, qui sont déposés dans des bassins de retenue construits, dans des vallées, des rivières et des lacs ou dans la mer. Les déchets miniers contiennent souvent des minéraux sulfurés dont l'oxydation forme de l'acide sulfurique et conduit à la formation d'un drainage minier acide (DMA).
Les drainages miniers acides sont des sources potentielles de polluants pour les eaux de surface et souterraines, avec des impacts négatifs sur l'environnement.
Cette recherche s’intéresse sur la mise au point de systèmes d'assainissement efficaces et durables qui constitue aujourd'hui un défi important pour les industries minières. Étant donné que les déchets miniers ont principalement pour effet de produire de l’eau acide riche en métaux lourds, la plupart des techniques de dépollution ont été axées sur le traitement de la DMA.
L'utilisation d'agents (chimiques) neutralisants externes et leur gestion rendent l'approche d’une dépollution active coûteuse et son exploitation intensive. D’où l’importance de travailler sur des alternatives.
Le traitement passif par bioremédiation est moins couteux. Il consiste par exemple à utiliser des zones humides construites où la capacité des micro-organismes à générer de l'alcalinité et à immobiliser des métaux, dépolluant ainsi l’eau.
Les zones humides artificielles constituent l'approche la plus couramment utilisée pour le traitement biologique des DMA. Ils consistent en un étang pouvant contenir (ou non) une couche de substrat calcaire ou organique et qui est végétalisé par des plantes de zones humides telles que Typha sp et Phragmites sp.